Connexion
Connexion

Comment vérifier la version de l'OS sous Linux

Comment vérifier la version de l'OS sous Linux
Hostman Team
Rédacteur technique
Système Linux
04.07.2025
Reading time: 11 min

La popularité du système d’exploitation Linux, puissant et polyvalent, repose sur la diversité des versions disponibles. D’Ubuntu à Red Hat, de Mint à Fedora, chaque version de Linux offre aux utilisateurs des fonctionnalités et avantages uniques. Il est important de vérifier la version de Linux utilisée pour des raisons de compatibilité, car chaque version a des exigences logicielles différentes. Hostman propose un VPS Linux managé fiable.

Utiliser une version obsolète peut vous empêcher d’installer les dernières mises à jour. Certains composants matériels peuvent ne pas être pris en charge par certaines versions. Connaître votre version de l’OS permet de résoudre les problèmes de compatibilité. Il est donc essentiel de vérifier votre version Linux pour savoir laquelle vous utilisez.

Connaître sa version Linux est aussi obligatoire pour des raisons de sécurité. Tous les systèmes d’exploitation publient des mises à jour de sécurité, et Linux ne fait pas exception. En connaissant votre version, vous vous assurez que les correctifs sont bien installés. C’est particulièrement important pour les entreprises manipulant des données sensibles.

Autre raison importante : le support. Chaque version a un cycle de vie limité. Connaître votre version vous permet de savoir quand faire une mise à jour. Une version non prise en charge peut exposer votre système à des failles de sécurité.

Qu’est-ce qu’une version de Linux

Une version de Linux, souvent appelée distribution ou "distro", est une variante personnalisée du système d’exploitation. Elle inclut un ensemble spécifique de logiciels, d’environnements de bureau et de fonctionnalités. Ces distributions sont conçues pour répondre aux besoins spécifiques d’une grande variété d’utilisateurs, du particulier à la grande entreprise. Grâce à sa nature open source, Linux permet à chacun de créer et adapter sa propre distribution.

Par exemple :

  • Des distributions comme Ubuntu, Debian et Linux Mint sont adaptées aux débutants, grâce à une interface intuitive, une documentation abondante et une forte communauté.

  • Arch Linux permet une personnalisation totale, idéale pour les utilisateurs expérimentés souhaitant tout configurer eux-mêmes.

  • CentOS et Red Hat Enterprise Linux (RHEL) sont conçues pour les serveurs, avec un haut niveau de fiabilité et sécurité.

  • Kali Linux (tests de sécurité) ou Tails (anonymat) sont des distributions spécialisées.

Une distribution Linux standard inclut le noyau Linux, un gestionnaire de paquets, des applications par défaut et un environnement de bureau personnalisable (GNOME, XFCE, KDE).

Distributions Linux populaires et leurs versions

Il est important de vérifier la version de votre système, car chaque distribution Linux a ses propres particularités. Les plus courantes sont Ubuntu, Debian, Red Hat, CentOS, Fedora et Mint.

Ubuntu est apprécié pour son interface intuitive et ses mises à jour régulières. Debian respecte strictement les principes du logiciel libre. RHEL est pensé pour les entreprises, CentOS propose une alternative gratuite. Fedora offre des versions fréquentes et des logiciels à jour. Mint conserve une interface plus classique.

Chaque distribution propose plusieurs versions avec des noms de code différents. Par exemple, Ubuntu propose Bionic Beaver, Cosmic Cuttlefish, Disco Dingo ; Fedora a Silverblue et Workstation.

Chaque distribution possède son propre système de numérotation. Les développeurs choisissent librement le format des versions. Cela aide les utilisateurs à savoir ce qu’ils utilisent et les développeurs à suivre l’évolution.

Typiquement, on utilise un système de numérotation à trois niveaux avec des chiffres séparés par des points. Le premier chiffre représente une version majeure pour les mises à jour ou les modifications de la distribution, le deuxième chiffre indique une version mineure pour les corrections de bogues, les mises à jour de sécurité et les ajouts de fonctionnalités mineures, et le troisième chiffre correspond à un correctif pour les petites mises à jour ou corrections de bogues.

Ubuntu utilise un système de numérotation au format "XX.YY.ZZ", où le premier chiffre indique l’année, le deuxième le mois de sortie et le troisième est incrémenté à chaque nouvelle version du mois. Ce système affiche l’ancienneté de la version et la fréquence des mises à jour.

Des noms de code comme Bordeaux (Fedora) ou Bionic Beaver (Ubuntu) permettent d’identifier facilement une version.

Il existe plusieurs façons de connaître la version de son OS Linux. Nous allons présenter les plus courantes.

Vérifier la version avec la commande 'lsb_release'

La commande lsb_release permet de connaître la version de Linux. Elle affiche des informations détaillées sur la distribution, la version et le nom de code.

  1. Commencez par ouvrir le terminal ;

  2. Tapez la commande :

lsb_release -a
  1. Appuyez sur Entrée pour voir les informations affichées.

C56d4f7a 2f24 4048 Be0c 67c63857aca6

  • Le champ Distributor ID est le nom de votre distribution Linux, par exemple Ubuntu, Fedora ou CentOS. 

  • Le champ Description est une brève description de votre distribution Linux avec des détails tels que le numéro de version et le nom de code de votre système. 

  • Le champ Release affiche la version spécifique de votre distribution Linux, comme « 18.04 » pour Ubuntu ou un nom comme « Bionic Beaver ». 

  • Le champ Codename est le nom de code attribué à chaque version d’une distribution Linux, tel que « Bionic Beaver » pour Ubuntu 18.04.

Vérifier la version avec la commande 'cat /etc/os-release'

Utilisez la commande cat /etc/os-release pour vérifier rapidement votre version de Linux et obtenir des détails supplémentaires.

  1. Ouvrez le terminal ;

  2. Tapez la commande :

cat /etc/os-release
  1. Appuyez sur Entrée pour afficher les informations suivantes.

1045c272 3aba 450d 967f 5019a859f72e

  • ID : nom de la distribution (Ubuntu, CentOS, etc.)

  • VERSION_ID : version précise (Ubuntu 18.04, CentOS 7, etc.)

Cette commande montre aussi le noyau, l’environnement de bureau, la date de build et d’autres données utiles.

Vérifier la version avec la commande 'uname -a'

La commande uname -a affiche des informations sur le noyau, l’architecture, le processeur, le nom de la machine et la date du dernier démarrage.

  1. Ouvrez le terminal ;

  2. Tapez la commande :

uname -a
  1. Appuyez sur Entrée.

Uname

La sortie inclut généralement la version du noyau du système d’exploitation Linux et l’architecture du système pour garantir que vous téléchargez et installez la version correcte du logiciel, évitant ainsi les problèmes de compatibilité et les bogues potentiels. La commande fournit également des informations sur la dernière fois que le système a démarré, ce qui permet d’analyser les performances du système et d’identifier d’éventuels problèmes.

Autres méthodes pour connaître la version de Linux

  • Commande hostnamectl

Disponible sur les systèmes avec systemd, cette commande affiche la version du noyau, l’architecture, et la plateforme matérielle.

  1. Ouvrez le terminal ;

  2. Tapez :

hostnamectl
  1. Appuyez sur Entrée.

C44fdb8b A09a 4a03 A1d4 8d35d06fe483

  • Fichier /etc/os-release

Ce fichier contient les informations système sur la version.

Tapez :

cat /etc/os-release

83621b31 F710 4db3 A72a B70fcaee3e61

  • Fichier /etc/issue

Ce fichier affiche des infos système au démarrage.

Tapez :

cat /etc/issue

F6085c18 3b4d 49bb B4c5 277389d53352

  • Fichier /etc/version

Certaines distributions placent leur version dans ce fichier.

Tapez :

cat /etc/version

Vérifier la version de Linux avec l’interface graphique

Ce système d’exploitation propose plusieurs moyens pour vérifier votre version. Nous avons déjà vu les méthodes courantes via la ligne de commande. Voyons maintenant comment vérifier la version de Linux sans commande. C’est là qu’intervient l’interface graphique (GUI), offrant un moyen pratique d’accéder aux informations système.

Vous devez accéder aux paramètres système :

  1. Cliquez sur "Activités" en haut à gauche de l’écran ;

  2. Tapez "système" dans la barre de recherche ;

  3. Accédez aux paramètres système, puis cliquez sur "Détails" pour voir la version, le nom de l’OS, etc.

Vérifier la version de l'OS est similaire dans toutes les distributions Linux, les différences résident dans les noms des boutons ou fenêtres dans la barre de recherche :

  • Dans Ubuntu, cliquez sur le bouton « Activités » et tapez « Paramètres système » dans la barre de recherche, puis accédez à l'onglet « Détails ».

  • Dans Fedora, cliquez sur le bouton « Afficher les applications » et tapez « Paramètres » dans la barre de recherche, puis accédez à l'onglet « À propos ».

  • Dans CentOS, cliquez sur le bouton « Applications », puis accédez à « Outils système » et ensuite à « Paramètres », puis accédez à l'onglet « Système ».

FAQ sur les versions Linux

Repassons en revue quelques questions fréquemment posées sur les versions Linux.

Pourquoi est-il vital de vérifier la version de l’OS sous Linux ?

Vérifier la version de l’OS sous Linux est essentiel pour assurer la compatibilité, maintenir la sécurité et accéder au support. Chaque version possède des prérequis logiciels distincts, une durée de cycle de vie spécifique et ses propres correctifs de sécurité.

À quelle fréquence faut-il vérifier la version de son OS Linux ?

Vérifier régulièrement la version de votre OS est crucial, surtout avant d’ajouter un nouveau logiciel ou de lancer une mise à jour. Cette bonne pratique permet de maintenir votre système à jour et sécurisé.

Quelles sont les distributions Linux les plus reconnues ?

Parmi les distributions les plus reconnues, on trouve Ubuntu, Debian, Kali Linux, Raspberry Pi, CentOS, Fedora et Linux Mint. Chacune propose des fonctionnalités uniques pour répondre à différents besoins.

Peut-on vérifier la version de Linux via une interface graphique ?

Oui, vous pouvez vérifier la version de Linux via l’interface graphique en accédant aux paramètres système et en consultant la section « Détails » ou « À propos », selon votre distribution.

Pourquoi les différentes distributions Linux ont-elles des systèmes de numérotation différents ?

Chaque distribution Linux est développée et maintenue par une communauté ou organisation distincte. Par conséquent, chacune adopte un système de numérotation spécifique pour suivre ses évolutions et planifier ses sorties futures. Par exemple, Ubuntu utilise un format de version 'XX.YY.ZZ', où 'XX' indique l’année, 'YY' le mois de sortie, et 'ZZ' est incrémenté à chaque nouvelle version du mois.

Conclusion

Les versions Linux diffèrent par l’architecture, le système de paquets, l’environnement de bureau, la sécurité, la compatibilité et le cycle de sortie. Connaître votre version vous aide à mieux gérer votre système.

Vous avez appris ici plusieurs méthodes pour connaître la version de votre OS Linux, en ligne de commande ou en interface graphique. Choisissez celle qui vous convient le mieux. Vérifier régulièrement votre version vous assure un système sécurisé et à jour.

Une fois votre version identifiée, consultez aussi notre guide pour créer une image serveur sous Linux.

Système Linux
04.07.2025
Reading time: 11 min

Similaire

Système Linux

Création de liens symboliques sous Linux : tutoriel étape par étape

Les symlinks, également appelés liens symboliques, sont comme des raccourcis dans l’univers Linux. Ils permettent de créer un nouveau nom (ou lien) qui pointe vers un autre fichier, un répertoire ou tout autre objet du système de fichiers. Leur principal avantage réside dans la réduction de la redondance, en évitant la nécessité de disposer de plusieurs copies du même fichier. Avec un symlink, les modifications apportées au fichier original se répercutent sur tous ses liens symboliques. Cela élimine la contrainte de devoir mettre à jour plusieurs copies séparément. De plus, les symlinks offrent un moyen flexible de gérer les permissions d’accès. Par exemple, différents utilisateurs dont les répertoires pointent vers des sous-ensembles de fichiers peuvent limiter la visibilité au-delà de ce que permettent les permissions classiques du système de fichiers. En résumé, les symlinks sont indispensables pour une gestion et une organisation efficaces des fichiers, tout en simplifiant les mises à jour et le contrôle d’accès dans des systèmes complexes. Prérequis Pour suivre ce tutoriel, vous aurez besoin : D’un serveur cloud, d’une machine virtuelle ou d’un ordinateur exécutant un système d’exploitation Linux. Sur Hostman, vous pouvez déployer un serveur avec Ubuntu, CentOS ou Debian en moins d’une minute. Création de liens symboliques avec la commande ln La commande ln est utilisée pour créer des liens symboliques sous Linux. Suivez les étapes ci-dessous : Ouvrez une fenêtre de terminal. Accédez au répertoire dans lequel vous souhaitez créer le lien symbolique. Utilisez la syntaxe suivante pour créer un symlink : ln -s /path/to/source /path/to/symlink Remplacez /path/to/source par le chemin réel du fichier ou du répertoire que vous souhaitez lier, et /path/to/symlink par le nom ou l’emplacement souhaité pour le lien symbolique. Comprendre les options de la commande ln La commande ln propose différentes options pour personnaliser la création de symlinks :  -s : Crée un lien symbolique.  -f : Écrase un lien symbolique existant.  -n : Traite les cibles de symlink comme des fichiers normaux. Explorez ces options selon vos besoins de liaison. Création de liens symboliques vers des fichiers Pour créer un symlink vers un fichier, utilisez la commande ln avec l’option -s. Voici un exemple montrant comment créer un lien symbolique vers un fichier avec la commande ln. La commande ci-dessous crée un lien symbolique nommé symlink_file dans le répertoire actuel, pointant vers le fichier /path/to/file : ln -s /path/to/file /path/to/symlink_file Remplacez /path/to/file par le chemin réel du fichier et /path/to/symlink_file par le nom souhaité du symlink. Dans cet exemple, le chemin du fichier est absolu. Vous pouvez également créer un lien symbolique avec un chemin relatif. Toutefois, gardez à l’esprit que pour que le symlink fonctionne correctement, tout processus y accédant doit d’abord définir le bon répertoire de travail, faute de quoi le lien peut sembler cassé. Création de liens symboliques vers des répertoires Vous pouvez utiliser la commande ln pour créer un lien symbolique pointant vers un répertoire. Par exemple, la commande ci-dessous crée un lien symbolique nommé symlink_directory dans le répertoire actuel, pointant vers /path/to/directory : ln -s /path/to/directory /path/to/symlink_directory Cette commande crée un lien symbolique nommé symlink_directory à votre emplacement actuel, le reliant au répertoire /path/to/directory. Forcer l’écrasement d’un lien symbolique Vous pouvez utiliser l’option -f avec la commande ln. Par exemple, si le chemin d’un symlink est incorrect en raison d’une faute de frappe ou si la cible a été déplacée, vous pouvez mettre à jour le lien ainsi : ln -sf /path/to/new-reference-dir symlink_directory L’utilisation de l’option -f garantit que le contenu de l’ancien symlink est remplacé par la nouvelle cible. Elle supprime également automatiquement tout fichier ou symlink en conflit s’il en existe un. Si vous tentez de créer un symlink sans l’option -f et que le nom du symlink est déjà utilisé, la commande échouera. Vérification des liens symboliques Vous pouvez afficher le contenu d’un symlink avec la commande ls -l sous Linux : ls -l symlink_directory La sortie affichera le symlink et sa cible : symlink_file -> /path/to/reference_file Ici, symlink_file est le nom du lien symbolique et il pointe vers le fichier /path/to/reference_file. ls -l /path/to/symlink La sortie affichera le symlink et sa cible. Bonnes pratiques pour les liens symboliques Utilisez des noms descriptifs pour les liens symboliques. Évitez les liens circulaires pour prévenir les comportements inattendus du système. Mettez à jour les symlinks si l’emplacement de la cible change. Cas d’usage des liens symboliques Gestion des fichiers de configuration : Lier des fichiers de configuration entre différents systèmes. Contrôle de version : Lier symboliquement des bibliothèques communes pour des projets de développement. Sauvegarde des données : Créer des symlinks vers des répertoires de sauvegarde. Problèmes potentiels et dépannage Problèmes de permissions : Assurez-vous que les permissions appropriées sont définies pour la source et le symlink. Liens cassés : Mettez à jour les symlinks si les fichiers cibles sont déplacés ou supprimés. Liens entre systèmes de fichiers : Les symlinks peuvent ne pas fonctionner entre différents systèmes de fichiers. Conclusion Les symlinks sont précieux pour optimiser la gestion des fichiers et la maintenance du système. Ils simplifient les mises à jour entre plusieurs applications partageant un fichier commun, réduisant ainsi la complexité de maintenance. Ils constituent également une alternative aux répertoires comme /etc, qui nécessitent souvent des droits root pour modifier des fichiers. Les développeurs trouvent les symlinks utiles pour passer facilement des fichiers de test locaux aux versions de production. En suivant ce tutoriel, vous avez maîtrisé l’art de créer des liens symboliques sous Linux. Exploitez les symlinks pour une gestion efficace des fichiers et une meilleure personnalisation.
15 December 2025 · 6 min to read
Système Linux

Commandes systemctl redémarrer, recharger et arrêter un service

Pour les systèmes d’exploitation Linux, systemctl est un gestionnaire de système et de services utilisé principalement pour administrer les services et leurs configurations. Il fait partie de systemd, qui gère également d’autres fonctions au niveau du système, la gestion des processus et le démarrage du système. Maintenir un système fiable et performant nécessite de savoir gérer les services. restart, reload et stop comptent parmi les commandes les plus importantes ; chacune joue un rôle distinct dans la gestion des services. Ce tutoriel détaille ces commandes, leur syntaxe, leurs cas d’usage et fournit des exemples concrets pour aider les utilisateurs à les comprendre et à gérer leurs systèmes plus efficacement. Comprendre la gestion des services avec systemctl La majorité des distributions Linux modernes utilisent systemctl comme principal outil d’administration des services système, un élément essentiel pour maintenir un environnement Linux fiable. systemctl, qui fait partie de la suite systemd, aide les administrateurs à activer, désactiver, surveiller et contrôler les services. Maîtriser systemctl améliore la réactivité, les performances et la stabilité d’un système. Un service — ou un ensemble de processus fonctionnant en arrière-plan pour fournir des fonctionnalités système telles que le réseau, le partage de fichiers ou l’hébergement d’applications — est appelé service dans l’écosystème Linux. Bien que ces services puissent être contrôlés manuellement, ils se lancent généralement automatiquement au démarrage du système. Les services critiques comme les serveurs web, les bases de données et les outils réseau doivent être administrés correctement afin de garantir leur disponibilité et leur bon fonctionnement. Les administrateurs système peuvent réduire les interruptions en rechargeant ou en redémarrant les services grâce aux commandes systemctl, sans perturber les activités du système. Assurez la disponibilité des services après un redémarrage en utilisant les commandes enable/disable pour automatiser leur lancement. Surveillez l’état des services et leurs journaux pour diagnostiquer rapidement les problèmes. Grâce à sa polyvalence, systemctl est un outil indispensable pour gérer les services sur tout système Linux. Démarrer un service avec systemctl Démarrer un service sous Linux avec systemctl est une tâche simple mais essentielle pour contrôler différents processus en arrière-plan, tels que des serveurs web, des bases de données ou des services réseau. Un service doit être lancé par l’utilisateur et autorisé à exécuter sa fonction prévue. Utilisez la commande suivante pour démarrer un service. sudo systemctl start <nom_du_service> Où : sudo : accorde les droits administratifs nécessaires pour lancer le service. systemctl : la commande Linux permettant de gérer les services. start : la commande indiquant au système de démarrer le service. <nom_du_service> : le nom du service (par exemple apache2, nginx, ssh, etc.) que l’utilisateur souhaite démarrer. Exemple : sudo systemctl start apache2 Cette commande indique au service Apache de se lancer. Si le service était déjà en cours d’exécution, il n’y aura aucun effet visible. S’il ne fonctionnait pas encore, cette commande le démarrera. Redémarrer un service avec systemctl Pour les administrateurs système Linux, redémarrer un service avec systemctl est essentiel, car cela arrête puis relance le service. Cette opération est particulièrement utile lors du dépannage de problèmes de service ou après des modifications de configuration ou des mises à jour logicielles. Redémarrer un service garantit qu’il applique la configuration ou le code le plus récent. Utilisez la commande suivante pour redémarrer un service. sudo systemctl restart <nom_du_service> Exemple : sudo systemctl restart apache2 Cette commande arrête d’abord le service Apache, puis le redémarre. Cela est particulièrement utile si l’utilisateur a apporté des modifications au fichier de configuration et souhaite qu’elles soient prises en compte. Redémarrer un service peut également résoudre des problèmes temporaires ou libérer des ressources. Lorsqu’un service ne fonctionne pas correctement, un redémarrage résout souvent le problème. Recharger la configuration d’un service avec systemctl Sous Linux, un service peut appliquer de nouveaux changements de configuration sans être complètement arrêté puis redémarré, grâce à la commande de rechargement de systemctl. Cela est particulièrement utile lorsque des ajustements mineurs ont été effectués dans la configuration et que vous ne souhaitez pas interrompre le fonctionnement du service. Utilisez la commande suivante pour recharger un service. sudo systemctl reload <nom_du_service> Exemple : sudo systemctl reload apache2 Cette commande applique les modifications effectuées dans le fichier de configuration d’Apache sans redémarrer entièrement le serveur, minimisant ainsi les interruptions pour les utilisateurs. Le rechargement est une option plus douce que le redémarrage, car il n’interrompt pas les connexions actives ni les processus en cours. Arrêter des services avec systemctl Exécutez la commande suivante pour arrêter un service en cours d’exécution. Si un service est configuré pour démarrer automatiquement au démarrage du système, l’arrêter interrompra uniquement son fonctionnement actuel, mais ne l’empêchera pas de redémarrer lors du prochain redémarrage. Cette commande simple systemctl stop permet aux utilisateurs de mettre fin à des processus sans affecter leur comportement lors du démarrage, ce qui est utile pour la gestion des services. sudo systemctl stop <nom_du_service> Exemple : sudo systemctl stop apache2 Vérifier l’état des services avec systemctl Surveiller et vérifier que les services fonctionnent comme prévu est l’une des tâches les plus importantes de l’administration système sous Linux. Avec la commande systemctl, vous pouvez consulter des informations détaillées sur l’état d’un service, notamment s’il est actif, inactif ou s’il a rencontré un problème. Après avoir redémarré ou rechargé un service, vérifier son état permet de confirmer qu’il fonctionne correctement. Utilisez la commande suivante pour afficher l’état actuel d’un service. sudo systemctl status <nom_du_service> Exemple : sudo systemctl status apache2 La commande status fournit des informations détaillées sur le service, incluant généralement : Active State : indique si le service est en cours d’exécution (active), arrêté ou en échec. Loaded State : indique si le fichier d’unité (fichier de configuration) du service est chargé en mémoire. Main PID : affiche l’identifiant du processus principal du service. Recent Logs : affiche les entrées de journal les plus récentes liées au service, utiles pour le diagnostic. Dépannage des problèmes courants Plusieurs problèmes peuvent survenir lors de la gestion de services Linux avec systemctl, notamment des arrêts inattendus, des échecs de démarrage ou des erreurs de configuration. Résoudre efficacement ces problèmes est essentiel pour maintenir les performances et la stabilité du système. Voici les problèmes les plus courants et les étapes de dépannage correspondantes. La commande sudo systemctl start renvoie une erreur ou ne démarre pas le service comme prévu. Pour obtenir des informations détaillées sur la cause du problème, exécutez sudo systemctl status <nom_du_service>. Utilisez journalctl pour consulter les journaux système du service et identifier d’éventuels problèmes sous-jacents. La commande systemctl status affiche la cause de l’échec. Recherchez des lignes telles que « Main PID exited » ou « Job for <nom_du_service> failed » afin de comprendre le problème. Souvent, redémarrer le service peut résoudre des problèmes temporaires. Un service ne se lance pas automatiquement après un redémarrage du système. Assurez-vous que le service est configuré pour démarrer automatiquement. Utilisez la commande sudo systemctl is-enabled. S’il n’est pas activé, activez-le via systemctl enable <nom_du_service>. Le service ne démarre pas ou n’exécute pas certaines actions à cause d’erreurs de permissions. Vérifiez que le service dispose des permissions suffisantes pour accéder aux fichiers et répertoires nécessaires. Par exemple, les serveurs web doivent avoir un accès en lecture aux fichiers de configuration et dossiers web. Vérifiez également que le service s’exécute avec l’utilisateur ou le groupe approprié. Certains services doivent être exécutés par un utilisateur spécifique, indiqué dans leur fichier d’unité. Le service démarre avec une configuration incorrecte, ou les modifications apportées au fichier d’unité ne sont pas appliquées. Exécutez sudo systemctl daemon-reload après avoir modifié un fichier d’unité pour recharger la gestion de systemd. Assurez‑vous que le fichier d’unité correspond à la configuration attendue et qu’il se trouve dans /lib/systemd/system/ ou /etc/systemd/system/. Ces procédures de dépannage peuvent vous aider à résoudre la majorité des problèmes courants liés aux services gérés par systemctl sous Linux. La stabilité et la bonne santé du système peuvent être préservées en consultant régulièrement les journaux et l’état des services. Conclusion En conclusion, les administrateurs système doivent maîtriser l’utilisation de systemctl pour gérer les services sous Linux. Cet outil offre une large gamme de fonctionnalités avancées pour contrôler, surveiller et dépanner les services de manière efficace. Comprendre les commandes fondamentales — notamment recharger, arrêter, redémarrer et vérifier l’état des services — permet d’assurer le bon fonctionnement des composants essentiels du système. Qu’il s’agisse de gérer des services réseau, des bases de données ou des serveurs web, savoir utiliser systemctl permet de maintenir un environnement Linux fiable et performant. De plus, la capacité à résoudre des problèmes courants, comme des services en échec, des erreurs de permissions ou des problèmes de configuration, aide à réduire les interruptions et à préserver la stabilité du système. L’intégration de systemctl avec journalctl offre une analyse complète des journaux, facilitant un diagnostic rapide et une résolution efficace des problèmes. Vous pouvez essayer notre VPS Linux fiable pour vos projets.
11 December 2025 · 10 min to read
Système Linux

Comment lister les utilisateurs sous Linux

Administrer et sécuriser un système Linux nécessite une surveillance et une gestion rigoureuses des utilisateurs. Savoir qui utilise votre système et quelles actions sont effectuées est essentiel pour garantir la sécurité et l’efficacité d’un serveur ou d’un ordinateur Linux. Ce guide présente différentes méthodes pour consulter les utilisateurs sous Linux, aussi bien via le terminal que via l’interface graphique (principalement Gnome). Les techniques expliquées ici permettent d’obtenir des informations sur les comptes utilisateurs, leurs activités, l’historique des connexions, et plus encore. Il existe plusieurs manières de lister les comptes utilisateurs. Ci-dessous, deux sections expliquent comment afficher la liste des utilisateurs Linux via le terminal ou l’interface graphique. Terminal Dans cette section, nous allons examiner plusieurs méthodes permettant d’afficher les utilisateurs Linux en ligne de commande. Fichier /etc/passwd Le fichier /etc/passwd contient les informations de tous les utilisateurs enregistrés sur le système. Chaque ligne représente un compte utilisateur et inclut : le nom d’utilisateur, le mot de passe (symbolisé par x), l’UID, le GID, les informations GECOS, le répertoire personnel et le shell de connexion. Pour afficher son contenu : cat /etc/passwd Vous pouvez également l’ouvrir dans un éditeur de texte (nano, vim, etc.). Si vous utilisez un serveur cloud Hostman avec un utilisateur non administratif, le fichier peut ressembler à ceci : (Exemple visuel dans le document original) Les mots de passe sont représentés par x, car ils sont stockés de manière sécurisée dans /etc/shadow. Pour afficher uniquement la liste des noms d’utilisateurs : sed 's/:.*//' /etc/passwd Commande who La commande who affiche la liste des utilisateurs actuellement connectés, ainsi que : leur nom le terminal utilisé l’heure de connexion l’adresse IP (si disponible) who Pour n’afficher que les noms des utilisateurs connectés : users Différence : who → plus d’informations et détails users → simple liste des utilisateurs actifs Commande w La commande w fournit une vue détaillée des utilisateurs actifs : leur activité en cours, l’heure de connexion, l’utilisation des ressources, la charge du système. w Commande last La commande last affiche l’historique des connexions des utilisateurs, y compris les dates, heures et origines des connexions. Elle est utile pour l’audit et la sécurité. last Commande lastlog La commande lastlog montre le dernier accès des utilisateurs : lastlog Interface graphique Pour les utilisateurs préférant une interface graphique, voici comment afficher les utilisateurs sous Gnome. Ce type d’outil n'est plus pris en charge dans KDE Plasma. Gnome propose au moins deux moyens pour accéder à la liste des utilisateurs. Menu “Utilisateurs” Ouvrez Paramètres depuis la vue d’ensemble. Sélectionnez l’onglet Utilisateurs. Cliquez sur Déverrouiller dans le coin supérieur droit (vous devrez peut-être entrer votre mot de passe). La liste des utilisateurs apparaît en haut, suivie des informations et options du compte sélectionné. Outil “Utilisateurs” additionnel Vous pouvez installer l’outil supplémentaire gnome-system-tools : sudo apt install gnome-system-tools (Pour d’autres distributions : dnf sous Fedora, pacman -S sous Arch Linux, etc.) Après installation : Ouvrez la recherche du système. Tapez Utilisateurs. Lancez l’outil nouvellement installé. Vous pourrez alors visualiser et modifier : les comptes existants, les types de comptes, les mots de passe, et d’autres paramètres avancés. Résumé Pour lister les utilisateurs sous Linux via le terminal : /etc/passwd — liste toutes les informations des comptes who — affiche les utilisateurs actifs et leurs détails w — montre les activités et l’état du système last — historique des connexions lastlog — dernier login de chaque utilisateur Si vous utilisez Linux avec Gnome : le menu Utilisateurs, ou l’outil gnome-system-tools. Comprendre qui se connecte et quelles actions sont réalisées sur votre système permet de détecter rapidement les problèmes et d’améliorer l’administration globale du système. Choisissez les méthodes et outils les plus adaptés à vos besoins.
11 December 2025 · 4 min to read

Avez-vous des questions,
des commentaires ou
des préoccupations ?

Nos professionnels sont disponibles pour vous aider à tout moment,
que vous ayez besoin d'aide ou que vous ne sachiez pas par où commencer.
Envoyez-nous un e-mail
Hostman's Support