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Comment utiliser la commande Telnet sous Linux

Comment utiliser la commande Telnet sous Linux
Hostman Team
Rédacteur technique
Système Linux
13.10.2025
Reading time: 7 min

La commande Telnet est un outil pratique de communication réseau sous Linux. Qu’il s’agisse d’analyser des ports à distance, de tester la connectivité réseau ou de déboguer un service, Telnet offre une interface simple, basée sur du texte, pour interagir avec un hôte distant.

Dans ce guide étape par étape, nous verrons comment installer, configurer et utiliser Telnet sous Linux, ainsi que ses principales options et fonctionnalités pour une compréhension complète.

Qu’est-ce que Telnet ?

Telnet, contraction de Telecommunication Network, est un protocole réseau qui permet de se connecter à distance à un autre ordinateur via le TCP (Transmission Control Protocol). Telnet permet de se connecter directement à un hôte distant sur un port spécifique afin d’envoyer des commandes et de lire les réponses en temps réel.

Telnet est principalement utilisé pour :

  • Tester les ports ouverts : vérifier si un serveur écoute sur un port donné.
  • Accéder à des services : comme le web, la messagerie ou d’autres services réseau.
  • Dépanner des problèmes réseau : diagnostiquer les erreurs de connectivité ou les ports bloqués.

Installer Telnet sous Linux

Telnet n’est pas installé par défaut sur la plupart des distributions Linux modernes. Son installation dépend du type de système que vous utilisez.

Pour les systèmes basés sur Ubuntu/Debian

Les utilisateurs d’Ubuntu, de Debian ou de distributions similaires peuvent installer Telnet avec la commande suivante :

sudo apt install telnet

Pour les systèmes basés sur Red Hat/CentOS

Sur Red Hat, CentOS ou Fedora, utilisez yum ou dnf :

sudo yum install telnet

ou pour les versions récentes :

sudo dnf install telnet

Syntaxe de la commande Telnet

La syntaxe de Telnet est simple :

telnet [hostname/IP] [port]

Paramètres :

  • [hostname/IP]: indique le nom d’hôte ou l’adresse IP du serveur distant.

  • [port]: spécifie le numéro de port auquel se connecter (par défaut : 23).

Telnet établit une connexion directe à des services spécifiques tels que : HTTP (port 80), SMTP (port 25) ou FTP (port 21).

Principales options de la commande Telnet

La commande Telnet est hautement configurable et propose de nombreuses options pour étendre ses fonctionnalités.

Option

Description

-4

Force l’utilisation d’IPv4 uniquement.

-6

Force l’utilisation d’IPv6 uniquement.

-8

Autorise le transfert de données sur 8 bits.

-E

Désactive le caractère d’échappement.

-K

Empêche l’envoi automatique des identifiants (ex. ticket Kerberos).

-L

Active le mode boucle locale (connexion au même hôte).

-X atype

Spécifie le type d’authentification (ex. : KERBEROS_V4).

-a

Remplit automatiquement le nom d’utilisateur pour la connexion.

-d

Active le mode débogage avec plus de détails sur la connexion.

-e char

Définit un caractère d’échappement personnalisé.

-l user

Indique le nom d’utilisateur pour la tentative de connexion.

-n tracefile

Enregistre l’activité de la session dans un fichier de trace.

-b addr

Définit l’adresse ou l’interface locale à utiliser.

-r

Crée une connexion Telnet inversée (reverse Telnet).

 

Utilisation de Telnet : cas pratiques

Telnet est souvent utilisé pour tester, diagnostiquer et déboguer des connexions réseau. Voici quelques exemples d’utilisation :

Tester un port ouvert

Pour vérifier si le port 80 d’un serveur est ouvert :

telnet example.com 80

Image2

Si le port est ouvert, Telnet affichera un écran vide prêt à recevoir des commandes — signe que le port est à l’écoute. 

Interagir avec un serveur SMTP

Telnet peut être utilisé pour déboguer un serveur de messagerie SMTP en envoyant des commandes brutes. Par exemple :

telnet mail.example.com 587

Image5

Une fois connecté, vous pouvez taper des commandes telles que HELO, MAIL FROM ou RCPT TO pour tester la communication avec le serveur.

Image3

Envoyer une requête HTTP

Telnet permet aussi de tester manuellement un serveur web en envoyant une requête HTTP.

telnet example.com 80

Image4

Puis tapez :

GET / HTTP/1.1
Host: example.com

Appuyez deux fois sur Entrée pour envoyer la requête. La réponse du serveur s’affichera directement dans le terminal.

Image6

Forcer une connexion IPv4

Si un serveur prend en charge à la fois IPv4 et IPv6, vous pouvez forcer l’utilisation d’IPv4 :

telnet -4 example.com 80

Image1

Cela garantit la compatibilité avec les réseaux ne prenant en charge qu’IPv4.

Déboguer un serveur MySQL

Telnet peut aussi vérifier si le port MySQL (3306) est ouvert :

telnet database.example.com 3306

Si la connexion réussit, Telnet affichera un message de bienvenue spécifique au protocole MySQL.

Considérations de sécurité

Bien que pratique, Telnet est fondamentalement non sécurisé, car il transmet toutes les données — y compris les mots de passe — en clair.

👉 Par conséquent :

  • N’utilisez pas Telnet sur un réseau non sécurisé. Préférez toujours un réseau privé.
  • Utilisez des alternatives chiffrées, comme SSH (Secure Shell).
  • Désactivez Telnet sur vos serveurs si vous n’en avez pas besoin.

Cas d’utilisation avancés

Telnet peut être utile dans plusieurs situations spécifiques :

  • Surveillance de services : interroger directement des protocoles comme IMAP ou POP3 pour diagnostiquer des problèmes d’e-mails.
  • Gestion d’appareils IoT : certains appareils connectés utilisent Telnet pour la communication texte.
  • Apprentissage : outil pédagogique pour étudier les protocoles réseau et les réponses serveur.

Problèmes courants et solutions

Malgré sa simplicité, Telnet peut rencontrer divers problèmes :

  • Connection Refused: Le port cible est fermé ou bloqué.

  • Time-Out Errors: Latence ou problème de routage réseau.

  • Permission Denied: Droits d’utilisateur insuffisants ou port réservé.

Vérifiez régulièrement la configuration du serveur et du réseau pour éviter ces erreurs.

Alternatives à Telnet

Si le manque de chiffrement de Telnet représente un risque de sécurité, vous pouvez utiliser des outils alternatifs :

  • SSH (Secure Shell): l’alternative la plus courante, offrant une communication chiffrée, le tunneling et une authentification forte.
     → Utilisez la commande ssh pour accéder en toute sécurité à un serveur distant.

  • Netcat (nc): outil polyvalent pour le débogage, le scan de ports et les tests de connectivité (TCP/UDP).

  • OpenSSL S_client: permet de tester les connexions SSL/TLS sur des ports spécifiques de manière sécurisée.

Conclusion

Telnet est un outil simple mais puissant pour diagnostiquer et déboguer des connexions réseau sous Linux. Tant que vous êtes conscient de ses limites en matière de sécurité, il reste un moyen pratique pour tester et communiquer avec des services réseau.

Grâce à ce guide, vous pouvez désormais installer, configurer et utiliser Telnet efficacement tout en adoptant les bonnes pratiques de sécurité pour administrer vos systèmes à distance.

Système Linux
13.10.2025
Reading time: 7 min

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Création de liens symboliques sous Linux : tutoriel étape par étape

Les symlinks, également appelés liens symboliques, sont comme des raccourcis dans l’univers Linux. Ils permettent de créer un nouveau nom (ou lien) qui pointe vers un autre fichier, un répertoire ou tout autre objet du système de fichiers. Leur principal avantage réside dans la réduction de la redondance, en évitant la nécessité de disposer de plusieurs copies du même fichier. Avec un symlink, les modifications apportées au fichier original se répercutent sur tous ses liens symboliques. Cela élimine la contrainte de devoir mettre à jour plusieurs copies séparément. De plus, les symlinks offrent un moyen flexible de gérer les permissions d’accès. Par exemple, différents utilisateurs dont les répertoires pointent vers des sous-ensembles de fichiers peuvent limiter la visibilité au-delà de ce que permettent les permissions classiques du système de fichiers. 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Toutefois, gardez à l’esprit que pour que le symlink fonctionne correctement, tout processus y accédant doit d’abord définir le bon répertoire de travail, faute de quoi le lien peut sembler cassé. Création de liens symboliques vers des répertoires Vous pouvez utiliser la commande ln pour créer un lien symbolique pointant vers un répertoire. Par exemple, la commande ci-dessous crée un lien symbolique nommé symlink_directory dans le répertoire actuel, pointant vers /path/to/directory : ln -s /path/to/directory /path/to/symlink_directory Cette commande crée un lien symbolique nommé symlink_directory à votre emplacement actuel, le reliant au répertoire /path/to/directory. Forcer l’écrasement d’un lien symbolique Vous pouvez utiliser l’option -f avec la commande ln. Par exemple, si le chemin d’un symlink est incorrect en raison d’une faute de frappe ou si la cible a été déplacée, vous pouvez mettre à jour le lien ainsi : ln -sf /path/to/new-reference-dir symlink_directory L’utilisation de l’option -f garantit que le contenu de l’ancien symlink est remplacé par la nouvelle cible. Elle supprime également automatiquement tout fichier ou symlink en conflit s’il en existe un. Si vous tentez de créer un symlink sans l’option -f et que le nom du symlink est déjà utilisé, la commande échouera. Vérification des liens symboliques Vous pouvez afficher le contenu d’un symlink avec la commande ls -l sous Linux : ls -l symlink_directory La sortie affichera le symlink et sa cible : symlink_file -> /path/to/reference_file Ici, symlink_file est le nom du lien symbolique et il pointe vers le fichier /path/to/reference_file. ls -l /path/to/symlink La sortie affichera le symlink et sa cible. 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15 December 2025 · 6 min to read
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Pour les systèmes d’exploitation Linux, systemctl est un gestionnaire de système et de services utilisé principalement pour administrer les services et leurs configurations. Il fait partie de systemd, qui gère également d’autres fonctions au niveau du système, la gestion des processus et le démarrage du système. Maintenir un système fiable et performant nécessite de savoir gérer les services. restart, reload et stop comptent parmi les commandes les plus importantes ; chacune joue un rôle distinct dans la gestion des services. Ce tutoriel détaille ces commandes, leur syntaxe, leurs cas d’usage et fournit des exemples concrets pour aider les utilisateurs à les comprendre et à gérer leurs systèmes plus efficacement. Comprendre la gestion des services avec systemctl La majorité des distributions Linux modernes utilisent systemctl comme principal outil d’administration des services système, un élément essentiel pour maintenir un environnement Linux fiable. systemctl, qui fait partie de la suite systemd, aide les administrateurs à activer, désactiver, surveiller et contrôler les services. Maîtriser systemctl améliore la réactivité, les performances et la stabilité d’un système. Un service — ou un ensemble de processus fonctionnant en arrière-plan pour fournir des fonctionnalités système telles que le réseau, le partage de fichiers ou l’hébergement d’applications — est appelé service dans l’écosystème Linux. Bien que ces services puissent être contrôlés manuellement, ils se lancent généralement automatiquement au démarrage du système. Les services critiques comme les serveurs web, les bases de données et les outils réseau doivent être administrés correctement afin de garantir leur disponibilité et leur bon fonctionnement. Les administrateurs système peuvent réduire les interruptions en rechargeant ou en redémarrant les services grâce aux commandes systemctl, sans perturber les activités du système. Assurez la disponibilité des services après un redémarrage en utilisant les commandes enable/disable pour automatiser leur lancement. Surveillez l’état des services et leurs journaux pour diagnostiquer rapidement les problèmes. Grâce à sa polyvalence, systemctl est un outil indispensable pour gérer les services sur tout système Linux. Démarrer un service avec systemctl Démarrer un service sous Linux avec systemctl est une tâche simple mais essentielle pour contrôler différents processus en arrière-plan, tels que des serveurs web, des bases de données ou des services réseau. Un service doit être lancé par l’utilisateur et autorisé à exécuter sa fonction prévue. Utilisez la commande suivante pour démarrer un service. sudo systemctl start <nom_du_service> Où : sudo : accorde les droits administratifs nécessaires pour lancer le service. systemctl : la commande Linux permettant de gérer les services. start : la commande indiquant au système de démarrer le service. <nom_du_service> : le nom du service (par exemple apache2, nginx, ssh, etc.) que l’utilisateur souhaite démarrer. Exemple : sudo systemctl start apache2 Cette commande indique au service Apache de se lancer. Si le service était déjà en cours d’exécution, il n’y aura aucun effet visible. S’il ne fonctionnait pas encore, cette commande le démarrera. Redémarrer un service avec systemctl Pour les administrateurs système Linux, redémarrer un service avec systemctl est essentiel, car cela arrête puis relance le service. Cette opération est particulièrement utile lors du dépannage de problèmes de service ou après des modifications de configuration ou des mises à jour logicielles. Redémarrer un service garantit qu’il applique la configuration ou le code le plus récent. Utilisez la commande suivante pour redémarrer un service. sudo systemctl restart <nom_du_service> Exemple : sudo systemctl restart apache2 Cette commande arrête d’abord le service Apache, puis le redémarre. Cela est particulièrement utile si l’utilisateur a apporté des modifications au fichier de configuration et souhaite qu’elles soient prises en compte. Redémarrer un service peut également résoudre des problèmes temporaires ou libérer des ressources. Lorsqu’un service ne fonctionne pas correctement, un redémarrage résout souvent le problème. Recharger la configuration d’un service avec systemctl Sous Linux, un service peut appliquer de nouveaux changements de configuration sans être complètement arrêté puis redémarré, grâce à la commande de rechargement de systemctl. Cela est particulièrement utile lorsque des ajustements mineurs ont été effectués dans la configuration et que vous ne souhaitez pas interrompre le fonctionnement du service. Utilisez la commande suivante pour recharger un service. sudo systemctl reload <nom_du_service> Exemple : sudo systemctl reload apache2 Cette commande applique les modifications effectuées dans le fichier de configuration d’Apache sans redémarrer entièrement le serveur, minimisant ainsi les interruptions pour les utilisateurs. Le rechargement est une option plus douce que le redémarrage, car il n’interrompt pas les connexions actives ni les processus en cours. Arrêter des services avec systemctl Exécutez la commande suivante pour arrêter un service en cours d’exécution. 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Utilisez la commande suivante pour afficher l’état actuel d’un service. sudo systemctl status <nom_du_service> Exemple : sudo systemctl status apache2 La commande status fournit des informations détaillées sur le service, incluant généralement : Active State : indique si le service est en cours d’exécution (active), arrêté ou en échec. Loaded State : indique si le fichier d’unité (fichier de configuration) du service est chargé en mémoire. Main PID : affiche l’identifiant du processus principal du service. Recent Logs : affiche les entrées de journal les plus récentes liées au service, utiles pour le diagnostic. Dépannage des problèmes courants Plusieurs problèmes peuvent survenir lors de la gestion de services Linux avec systemctl, notamment des arrêts inattendus, des échecs de démarrage ou des erreurs de configuration. Résoudre efficacement ces problèmes est essentiel pour maintenir les performances et la stabilité du système. Voici les problèmes les plus courants et les étapes de dépannage correspondantes. La commande sudo systemctl start renvoie une erreur ou ne démarre pas le service comme prévu. Pour obtenir des informations détaillées sur la cause du problème, exécutez sudo systemctl status <nom_du_service>. Utilisez journalctl pour consulter les journaux système du service et identifier d’éventuels problèmes sous-jacents. La commande systemctl status affiche la cause de l’échec. Recherchez des lignes telles que « Main PID exited » ou « Job for <nom_du_service> failed » afin de comprendre le problème. Souvent, redémarrer le service peut résoudre des problèmes temporaires. Un service ne se lance pas automatiquement après un redémarrage du système. Assurez-vous que le service est configuré pour démarrer automatiquement. Utilisez la commande sudo systemctl is-enabled. S’il n’est pas activé, activez-le via systemctl enable <nom_du_service>. Le service ne démarre pas ou n’exécute pas certaines actions à cause d’erreurs de permissions. Vérifiez que le service dispose des permissions suffisantes pour accéder aux fichiers et répertoires nécessaires. Par exemple, les serveurs web doivent avoir un accès en lecture aux fichiers de configuration et dossiers web. Vérifiez également que le service s’exécute avec l’utilisateur ou le groupe approprié. Certains services doivent être exécutés par un utilisateur spécifique, indiqué dans leur fichier d’unité. Le service démarre avec une configuration incorrecte, ou les modifications apportées au fichier d’unité ne sont pas appliquées. Exécutez sudo systemctl daemon-reload après avoir modifié un fichier d’unité pour recharger la gestion de systemd. Assurez‑vous que le fichier d’unité correspond à la configuration attendue et qu’il se trouve dans /lib/systemd/system/ ou /etc/systemd/system/. Ces procédures de dépannage peuvent vous aider à résoudre la majorité des problèmes courants liés aux services gérés par systemctl sous Linux. La stabilité et la bonne santé du système peuvent être préservées en consultant régulièrement les journaux et l’état des services. Conclusion En conclusion, les administrateurs système doivent maîtriser l’utilisation de systemctl pour gérer les services sous Linux. Cet outil offre une large gamme de fonctionnalités avancées pour contrôler, surveiller et dépanner les services de manière efficace. Comprendre les commandes fondamentales — notamment recharger, arrêter, redémarrer et vérifier l’état des services — permet d’assurer le bon fonctionnement des composants essentiels du système. Qu’il s’agisse de gérer des services réseau, des bases de données ou des serveurs web, savoir utiliser systemctl permet de maintenir un environnement Linux fiable et performant. De plus, la capacité à résoudre des problèmes courants, comme des services en échec, des erreurs de permissions ou des problèmes de configuration, aide à réduire les interruptions et à préserver la stabilité du système. L’intégration de systemctl avec journalctl offre une analyse complète des journaux, facilitant un diagnostic rapide et une résolution efficace des problèmes. Vous pouvez essayer notre VPS Linux fiable pour vos projets.
11 December 2025 · 10 min to read
Système Linux

Comment lister les utilisateurs sous Linux

Administrer et sécuriser un système Linux nécessite une surveillance et une gestion rigoureuses des utilisateurs. Savoir qui utilise votre système et quelles actions sont effectuées est essentiel pour garantir la sécurité et l’efficacité d’un serveur ou d’un ordinateur Linux. Ce guide présente différentes méthodes pour consulter les utilisateurs sous Linux, aussi bien via le terminal que via l’interface graphique (principalement Gnome). Les techniques expliquées ici permettent d’obtenir des informations sur les comptes utilisateurs, leurs activités, l’historique des connexions, et plus encore. Il existe plusieurs manières de lister les comptes utilisateurs. Ci-dessous, deux sections expliquent comment afficher la liste des utilisateurs Linux via le terminal ou l’interface graphique. Terminal Dans cette section, nous allons examiner plusieurs méthodes permettant d’afficher les utilisateurs Linux en ligne de commande. Fichier /etc/passwd Le fichier /etc/passwd contient les informations de tous les utilisateurs enregistrés sur le système. Chaque ligne représente un compte utilisateur et inclut : le nom d’utilisateur, le mot de passe (symbolisé par x), l’UID, le GID, les informations GECOS, le répertoire personnel et le shell de connexion. Pour afficher son contenu : cat /etc/passwd Vous pouvez également l’ouvrir dans un éditeur de texte (nano, vim, etc.). Si vous utilisez un serveur cloud Hostman avec un utilisateur non administratif, le fichier peut ressembler à ceci : (Exemple visuel dans le document original) Les mots de passe sont représentés par x, car ils sont stockés de manière sécurisée dans /etc/shadow. Pour afficher uniquement la liste des noms d’utilisateurs : sed 's/:.*//' /etc/passwd Commande who La commande who affiche la liste des utilisateurs actuellement connectés, ainsi que : leur nom le terminal utilisé l’heure de connexion l’adresse IP (si disponible) who Pour n’afficher que les noms des utilisateurs connectés : users Différence : who → plus d’informations et détails users → simple liste des utilisateurs actifs Commande w La commande w fournit une vue détaillée des utilisateurs actifs : leur activité en cours, l’heure de connexion, l’utilisation des ressources, la charge du système. w Commande last La commande last affiche l’historique des connexions des utilisateurs, y compris les dates, heures et origines des connexions. Elle est utile pour l’audit et la sécurité. last Commande lastlog La commande lastlog montre le dernier accès des utilisateurs : lastlog Interface graphique Pour les utilisateurs préférant une interface graphique, voici comment afficher les utilisateurs sous Gnome. Ce type d’outil n'est plus pris en charge dans KDE Plasma. Gnome propose au moins deux moyens pour accéder à la liste des utilisateurs. Menu “Utilisateurs” Ouvrez Paramètres depuis la vue d’ensemble. Sélectionnez l’onglet Utilisateurs. Cliquez sur Déverrouiller dans le coin supérieur droit (vous devrez peut-être entrer votre mot de passe). La liste des utilisateurs apparaît en haut, suivie des informations et options du compte sélectionné. Outil “Utilisateurs” additionnel Vous pouvez installer l’outil supplémentaire gnome-system-tools : sudo apt install gnome-system-tools (Pour d’autres distributions : dnf sous Fedora, pacman -S sous Arch Linux, etc.) Après installation : Ouvrez la recherche du système. Tapez Utilisateurs. Lancez l’outil nouvellement installé. Vous pourrez alors visualiser et modifier : les comptes existants, les types de comptes, les mots de passe, et d’autres paramètres avancés. Résumé Pour lister les utilisateurs sous Linux via le terminal : /etc/passwd — liste toutes les informations des comptes who — affiche les utilisateurs actifs et leurs détails w — montre les activités et l’état du système last — historique des connexions lastlog — dernier login de chaque utilisateur Si vous utilisez Linux avec Gnome : le menu Utilisateurs, ou l’outil gnome-system-tools. Comprendre qui se connecte et quelles actions sont réalisées sur votre système permet de détecter rapidement les problèmes et d’améliorer l’administration globale du système. Choisissez les méthodes et outils les plus adaptés à vos besoins.
11 December 2025 · 4 min to read

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